Vous pensez déménager à Deux-Montagnes, mais vous vous demandez si c’est la bonne ville pour vous et votre famille ? Allô! Ici Chantal Vaillancourt, courtier immobilier à Deux-Montagnes ainsi que dans les Basses Laurentides et dans l’ouest de Laval. J’ai interviewé plusieurs résidents et résidentes de cette municipalité de même qu’un conseiller municipal avant
Transcription:
À l’été… les vacances, le soleil, et la crème glacée. Pour plusieurs à Laval-Ouest, les meilleurs souvenirs d’été sont passés à manger un cornet à La Marquise… une des bâtisses probablement les plus reconnaissables du coin.
On nous raconte comment certains grands-parents qui apportent leurs petits enfants à la Marquise aujourd’hui, se rappel de quand ils étaient petits, et que leurs propres grands-parents les emmenaient pour se régaler. Comme ça doit être nostalgique!
Mais en connaissez-vous beaucoup sur ce petit commerce? Connaissez-vous son histoire? J’ai fait quelques petites recherches, j’ai interviewé quelques personnes, et voici ce que j’ai découvert.
Histoire :
Le tout commença en 1946. On vu construire au coin de Sainte-Rose et la 55e avenue une petite crémerie au nom de A. St-Aubin pour Adolphe St-Aubin qui à l’époque était des laitiers. Supposément qu’Aubin à l’époque avait des petits kiosques semblables un peu partout dans la région.
Il vendit la crèmerie environ 20 ans plus tard à la compagnie Laiterie Leveillé inc., qui le revendit aussitôt à Grenache inc., qui le revendit en 1973 à Fernand Laroche. Dans les années 80, le méga cornet que vous reconnaissez si bien fut remplacé par un Ferblantier local sous le nom de Bernard Lepage. La crémerie fut éventuellement revendue à Gérald Nadon. Il a environ 15 ans par contre, deux sœurs locales, Annick et Josée Gauthier eurent par hasard une opportunité de faire l’achat de la fameuse crémerie, et sous la bénédiction de leur père, se lança dans une entreprise familiale. Une est toujours présente au magasin. Elles ont même élevé leurs enfants dans le backstore.
Annick et Josée m’ont raconté comment petites, elles allaient à la marquise en pyjamas le soir avec leurs parents. Parfois, la file était tellement longue, qu’il faisait un tour d’auto pour attendre que la file rapetisse.
Aujourd’hui :
La Marquise est souvent utilisée comme fond d’écran idéal pour transmettre un contexte rétro des années 60-70. En voici quelques unes: L’album des Lost Fingers, le film Un été sans points ni couture, le film Tu Dors Nicole qui a été vus à Cannes, ainsi que d’autres téléséries, photoshoot, calendrier, etc.
Plus qu’un emblème du quartier, la Marquise engage une douzaine de jeunes du quartier par année.
Les affaires vont toujours en augmentant. Évolution : quoique le magasin garde son charme « retro », les sœurs Gauthier s’assurent de toujours évoluer avec les besoins de la clientèle. Ils offrent des choix véganes, sans lactose. Ils offrent des nouvelles portions « mini » qui plaisent à plusieurs qui font attention à leur ligne. Ils ont fait entrer des machines à carte débit et des nouvelles saveurs de trempettes.
Alors si vous n’y avez pas été dernièrement, je vous encourage de redécouvrir cet héritage de quartier!
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